
La crise sanitaire mondiale liée à la résistance aux antimicrobiens (RAM) affecte considérablement des pays comme le Nigéria, car les antibiotiques sont fréquemment vendus sans ordonnance. Le projet A-STEP examine le succès d'une intervention éducative structurée, selon une approche pré-post, visant à réduire la distribution d'antibiotiques en vente libre par les pharmaciens et les prestataires de soins de santé au Nigéria. Nous appliquerons les recommandations AWaRe de l'OMS et utiliserons des patients standardisés (PS) pour évaluer les pratiques des prestataires avant et après les sessions de formation, qui incluent des incitatifs non financiers. L'approche de recherche combine diverses méthodes et des entretiens avec les parties prenantes et les décideurs politiques afin d'évaluer l'acceptabilité et la faisabilité. Notre objectif est d'améliorer l'utilisation appropriée des antibiotiques en formant les prestataires de soins et en réduisant les ventes excédentaires d'antibiotiques. Les résultats de la recherche contribueront à l'élaboration d'une stratégie nationale de gestion des antimicrobiens et à la mise en œuvre d'interventions adaptées au contexte afin d'améliorer l'utilisation responsable des antibiotiques dans le secteur privé de la santé au Nigéria.
Financement : IRSC.
La résistance aux antimicrobiens (RAM) est considérée comme une menace sanitaire mondiale, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire (PRFI), comme le Nigéria. L'usage inapproprié et excessif d'antibiotiques, le manque d'outils et d'infrastructures de diagnostic, ainsi que la faiblesse des mécanismes de réglementation et d'application de la loi contribuent à cette menace. La plupart des recherches et initiatives politiques ont été orientées vers le secteur public, tandis que le secteur privé a reçu une attention limitée, bien qu'il fournisse plus de 60 % des soins de santé dans le pays. Notre recherche vise à combler ce manque critique en explorant le point de vue des médecins du secteur privé sur la RAM et la gestion des antimicrobiens (GAM) au Nigéria. Nous avons mené une étude transversale auprès de médecins du secteur privés des États de Lagos et d'Abuja, au Nigéria, afin d'évaluer leurs connaissances et leurs attitudes à l'égard de la RAM et de la prescription d'antibiotiques, et d'examiner leurs expériences, contraintes et préférences concernant la conception et la mise en œuvre d'initiatives de gestion des antimicrobiens. Nous avons utilisé le Cadre consolidé pour la recherche sur la mise en œuvre (CFIR) pour comprendre la prescription d'antibiotiques et les obstacles structurels à la mise en œuvre de pratiques de gestion des antimicrobiens. Notre objectif est d’utiliser les résultats pour le développement d’un essai de faisabilité et d’acceptabilité d’une intervention AMS dans le secteur privé nigérian et le développement d’un programme AMS pour soutenir l’utilisation rationnelle des antibiotiques dans le secteur privé de la santé.
Financement : Université d'Ottawa.
La résistance aux antimicrobiens (RAM) constitue une menace majeure pour la santé mondiale, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire comme le Nigéria, où le secteur privé fournir la majorité des soins de santé, mais demeure sous-représenté dans les efforts nationaux de gestion des antibiotiques. Cette étude qualitative explorera les perspectives des principaux acteurs des organismes de réglementation, des associations professionnelles et des organismes de santé publique au Nigéria afin d'identifier les obstacles et les opportunités liés à la mise en œuvre de la gestion des antibiotiques dans le secteur privé, à travers des entretiens virtuels semi-structurés. Les résultats seront analysés thématiquement selon le cadre de Braun et Clarke, au sein du modèle socio-écologique. Les conclusions de l'étude éclaireront l'élaboration de programmes de gestion durables et adaptés au contexte du secteur privé de la santé nigérian dans le but de renforcer la lutte contre la RAM.
Funding: University of Ottawa